
recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)
Lundi 15 septembre
CAC 40 : +0,92% à 7.896,93 points et 3 milliards d'euros échangés
La séance
La Bourse de Paris a terminé en hausse, dans un marché surtout porté par la perspective de baisses des taux de la banque centrale américaine (Fed) cette semaine, ignorant la dégradation de la note de la dette souveraine de la France par l'agence Fitch vendredi.
Outre Atlantique, c'est toujours l'exubérance qui domine, le S&P 500 et le Nasdaq touchant des records intrajournaliers. L'indice Dow Jones a gagné 0,11%, à 45.883,45 points. Le S&P 500 a pris 0,47% à 6.615,28 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 0,94% ,à 22.348,749 points. Côté valeurs, le fabricant de voitures électriques Tesla grimpe de 3,6% après qu'un dépôt réglementaire a révélé que son patron, Elon Musk, avait acheté pour près d'un milliard de dollars (850,12 millions d'euros) d'actions du constructeur de véhicules électriques (VE).
Alphabet a par ailleurs dépassé pour la première fois la barre des 3.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, porté par un regain d'optimisme autour de l'intelligence artificielle (IA) et une décision favorable en matière de concurrence.
Valeurs en vue
Kering poursuit sa belle remontée boursière et gagne près de 6%. HSBC a déclaré maintenir sa recommandation d'achat sur le titre avec un objectif de cours inchangé de 300 euros, alors que le nouveau directeur général du groupe, Luca de Meo, prend aujourd'hui ses fonctions avec comme mission d'aider la société à retrouver sa position de leader dans le secteur du luxe.
Au vu du discours récemment tenu par l'homme d'affaires italien, le courtier estime qu'il arrive à son poste avec une vraie énergie, un esprit compétitif et une volonté forte de redresser l'activité. En s'inspirant de ce qu'il a fait chez Renault, le capitaine d'industrie pourrait changer la culture de Kering en procédant à un renouvellement des équipes, poursuit-il, ce qui pourrait constituer à garder certains cadres historiques, faire revenir d'anciens profils ayant quitté l'entreprise et recruter des experts en provenance du secteur ou d'autres secteurs.
Mardi 16 septembre
CAC 40 : -1% à 7.818,22 points et 3,5 milliards d'euros échangés
La séance
La Bourse de Paris a terminé dans le rouge, toujours dans l'attente de la Fed. Le CAC 40 a notamment été pénalisé par Société Générale (-3,6%) et plus largement par les bancaires, L'Oréal (-2,9%) et Bouygues (-2,3%). En revanche, Kering s'adjuge 3,1% et signe la plus forte progression du jour sur l'indice.
C'est le rouge aussi qui a dominé à New York. Le Dow Jones a perdu 0,27%, l'indice Nasdaq est resté proche de l'équilibre (-0,07%) et l'indice élargi a lâché 0,13%.
Côté indicateurs, les ventes au détail aux États-Unis ont davantage progressé en août que ce qui était anticipé (+0,6% sur un mois), tirées notamment par les achats de carburant, et la production industrielle américaine a suivi la même dynamique (+0,1%).
Valeur en vue
Le groupe sud-coréen Webtoon (+39,04% à 20,80 dollars) s'est envolé à l'annonce d'un partenariat avec Disney pour la création d'une plateforme de bandes dessinées en ligne qui rassemblerait plus de 35.000 œuvres centrées, entre autres, sur les univers Marvel, Star Wars et Pixar.
Mercredi 17 septembre
CAC 40 : -0,4% à 7.786,98 points et 3,1 milliards d'euros.
La séance
La Bourse de Paris a terminé en recul, quelques heures avant une décision de politique monétaire de la Réserve fédérale. La réunion se tenait dans une configuration particulière, alors que Donald Trump pousse depuis plusieurs semaines pour que l'institution baisse ses taux, ce qu'elle a pour l'instant refusé. Sans surprise, la Fed a décidé de baisser ses taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage, pour les ramener dans la fourchette de 4 à 4,25%. La banque centrale américaine a déclaré qu'elle baisserait progressivement les taux d'intérêt cette année dans un contexte de craintes d'un affaiblissement du marché du travail. La Fed anticipe deux baisses supplémentaires d'un quart de point de pourcentage cette année. Le président de la Fed, Jerome Powell, a évoqué les risques croissants liés à l'emploi par rapport à l'inflation, déclarant que les risques liés à l'inflation devaient encore être évalués et gérés.
Les différents indices ont fini en ordre dispersé à la suite de cette décision, largement anticipée. L'indice Dow Jones a gagné 0,57%, à 46.018,32 points. Le Standard & Poor's 500 a cédé 0,10% à 6.600,35 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 0,32% à 22.261,326 points.
Valeur en vue
Valeo a terminé en hausse de 7,26% à 11,31 euros. L'équipementier automobile a annoncé l'émission de 500 millions d'euros d'obligations vertes à échéance 2032, afin de "financer les projets et investissements liés au portefeuille de technologies qui contribuent à la mobilité à faible émission de carbone, en particulier pour l'électrification du véhicule".Jeudi 18 septembre
Jeudi 18 septembre
CAC 40 : +0,87% à 7.854,61 points et 3,3 milliards d'euros.
La séance
Séance de progression pour le CAC 40 à l'issue d'une séance alimentée par la première baisse des taux de la banque centrale américaine de l'année et la perspective de nouvelles baisses à venir d'ici la fin 2025. Du côté des changes, l'euro perdait 0,33% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,1774 dollar pour un euro vers 18H30, heure de Paris. En comparaison, la paire euro-dollar flirtait avec la parité au tout début de l'année. Sur le marché de la dette, les taux d'emprunts européens se sont tendus. Le rendement de l'emprunt français à dix ans s'est établi à 3,54% contre 3,48% la veille. Son équivalent allemand est à 2,72%, après 2,67% mercredi et l'italien à 3,52%, contre 3,46% précédemment.
Aux Etats-Unis, c'est carrément la fête. Les trois principaux indices ont atteint un nouveau record: le Dow Jones (+0,27%) à 46.142,42 points, le Nasdaq (+0,94%) à 22.470,73 points et le S&P 500 (+0,48%) à 6.631,96 points. Selon la médiane des prévisions de la Fed, ses membres anticipent deux autres baisses de taux (d'un quart de point chacune) en 2025, ce qui impliquerait une nouvelle détente à chacune des réunions programmées d'ici la fin de l'année. L'indice Russell 2000, qui comprend 2.000 PME, a ainsi affiché une nette progression (+2,51% à 2.467,70 points), et effacé un record en clôture datant de 2021.
Les nouvelles inscriptions aux chômage ont d'ailleurs reflué la semaine dernière (+231.000 contre +240.000 attendues). Cet indicateur a légèrement tendu le rendement des emprunts d'Etat américains, qui évoluait vers 20H15 GMT autour de 4,11% pour l'échéance à 10 ans, contre 4,09% la veille en clôture.
Valeur en vue
Les actions du fabricant de puces Intel ont gagné 22% en une séance. C'est la progression la plus élevée en pourcentage depuis octobre 1987 aux niveaux actuels, après que Nvidia NVDA.O ait investi 5 milliards de dollars dans l'entreprise. Le partenariat prévoit qu'Intel et Nvidia développent conjointement des puces pour PC et centres de données. Nvidia paiera 23,28 $ par action pour les actions ordinaires d'Intel, un prix légèrement inférieur aux 24,90 $ auxquels les actions de son homologue américain ont clôturé mercredi. En incluant les mouvements de la séance, Intel a grimpé de plus de 52% depuis le début de l'année. Une grande partie du secteur des semiconducteurs a bénéficié de cette annonce, à l'instar de Micron (+5,56%), Qualcomm (+1,74%) et Marvell Technology (+4,58%).
Vendredi 12 septembre
CAC 40 : -
La séance
Le CAC 40 progresse de près de 0,5%, 25 minutes après l'ouverture, se rapprochant des 7.900 points. Il progresse pour l'instant de 0,8% sur la semaine.
Valeur en vue
Akwel prend plus de 12% depuis l'ouverture. L'équipementier a pourtant un résultat net part du groupe en recul de 32,9% à 13,6 millions d'euros au titre du premier semestre 2025, mais son résultat opérationnel courant (ROC) a grimpé de 14,1% à 27,8 millions d'euros, soit une marge améliorée de 0,8 point à 5,4%. Le groupe explique que des reprises de provisions pour retour garanties de +32,8 millions, ont compensé un recul de l'excédent brut d'exploitation de 86,8% à 6,5 millions, lié au solde des litiges client en cours sur les réservoirs SCR. Il a enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 3,4% à 510,6 millions, avec une quasi-stabilité dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), mais un recul plus affirmé sur le continent américain (-10,1%) et dans une moindre mesure en Asie (-3,4%). Akwel rappelle avoir indiqué, lors de l'annonce de son chiffre d'affaires semestriel, anticiper une baisse de son activité en 2025 moins importante que prévu en début d'année, mentionnant une bonne résistance de son activité auprès de ses clients stratégiques.
Laurent Grassin, avec Reuters, AFP, ZoneBourse et AOF
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